École littéraire de Montréal (fonds, C1)

 

 

Jean Charbonneau, écrivain, traducteur et membre fondateur de l’École littéraire de Montréal, donnant une entrevue à son ami Paul de Martigny, Montréal (Québec), [ca 1930]. Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Albert Laberge (P6-Ph6-4).

Dates extrêmes et collation

1895-1935. - 0,20 m linéaire de doc. textuels. - 2 bobines de microfilm.

Notes historiques

École littéraire de Montréal. Fondation, Montréal, 1895. Première séance de l'École, le 7 novembre 1895, à la cour du greffier judiciaire de l'Hôtel de ville de Montréal, à l'invitation de Jean Charbonneau, Paul de Martigny et Louvigny de Montigny, auxquels se joignent Germain Beaulieu, Albert Ferland, Édouard Z. Massicotte, Georges Dumont, Pierre Bédard, Denis Lanctôt, Hector Desloges et Gustave Comte. Objectifs : regrouper «sans distinction d'écoles les écrivains de la génération nouvelle» (C1/1/2, «L'École littéraire de Montréal», texte d'Albert Ferland); 1909, «travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à la conservation de la langue française et au développement de notre littérature nationale» (C1/1/5, statuts); 1925, «a pour objet le culte des lettres au Canada» (C1/1/7, constitution). Structures : président, vice-président, secrétaire, trésorier. Effectifs : fixés à 30 membres; en plus des personnes déjà citées, Louis-Joseph Béliveau, Charles Gill, Joseph Melançon, Arthur de Bussières, Émile Nelligan, Louis-Joseph Doucet, Albert Ferland, Antonio Pelletier, Alphonse Beauregard et Albert Laberge. Pour devenir membre de l'École, un candidat doit soumettre une demande écrite au secrétaire, accompagnée d'«un travail littéraire de qualité suffisante pour permettre de juger de la compétence du candidat» (C1/1/5, statuts); il doit obtenir les deux tiers des votes des participants à la séance. L'ordre du jour des séances se présente comme suit : «lecture et approbation du procès-verbal de la réunion précédente»; «lecture des correspondances»; «examen de travaux des candidats»; «discussion sur l'admission des candidats»; «examen des travaux des membres de l'École»; «questions intéressant l'École» (C1/1/5, statuts). L'École a connu trois moments d'effervescence artistique : 1895 à 1900, «premier véritable élan d'esprits et de coeurs, marqué parfois de poussées désordonnées, hâtives, mais toujours spontanées et sincères» («L'École littéraire de Montréal», p. 12), parution de Les Soirées du Château de Ramezay (1900) et Émile Nelligan et son oeuvre (1904); 1907 à 1913, la recherche de «l'âme du peuple au sein du paysage canadien», parution du périodique Le Terroir (1909); 1920 à 1930, parution de Les Soirées de l'École littéraire (1925). Jean Charbonneau publie la première histoire de l'École en 1935, année de sa dissolution. Sources : Fonds École littéraire de Montréal; «L'École littéraire de Montréal : origines - évolution - rayonnement» par Paul Wyczynski dans L'École littéraire de Montréal. - Ottawa : Éditions Fides, 1972, p. 11-36 (Archives des lettres canadiennes; 2).

 

Portée et contenu

Le fonds témoigne des activités de l'École littéraire de Montréal. Il comprend des statuts (1909, 1925); des procès-verbaux (1896-1900, 1904-1912, 1923-1925, 1926, 1928); de la correspondance, parmi les signataires : Albert Ferland, Germain Beaulieu, Jean Charbonneau, Gonzalve Desaulniers, Louis-Honoré Fréchette, A. Boisjoli, Albert Maillé, Jules Tremblay, Honoré Beaugrand, Henry Desjardins, Albert Laberge et Wilfrid Larose; des listes de membres (1896-1904); des coupures de presse.

 

Notes complémentaires

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