Dates extrêmes et collation
1977-2009. – 1,27 m linéaire de documents textuels et 56 photographies
Notes historiques
Les Éditions du Nordir. Maison d'édition fondée en 1988, à Hearst, par l'auteur Robert Yergeau, alors professeur au Collège universitaire de Hearst (aujourd'hui Université de Hearst), qui depuis la fondation en assure la direction générale. Les Éditions du Nordir, entreprise à but lucratif, a été incorporée le 20 décembre 1988 ; maison d'édition sans but lucratif, 1996. Le siège social est situé au Département de français de l'Université d'Ottawa, 60 rue Université à Ottawa. Structure et ressources : conseil d'administration de 2 membres (2007) et une direction générale. Les Éditions du Nordir ont pour mandat « de publier des hommes et des femmes qui écrivent en français en Ontario ou dont les livres portent sur un aspect ou l'autre de l'Ontario. Le Nordir a, dès le début, privilégié deux avenues : la création et la réflexion. » En 1991, les Éditions du Nordir ont reçu leurs premières subventions des conseils de arts de l'Ontario et du Canada ; première subvention de Patrimoine Canada dans le cadre du programme « Padié », 1998 ; première subvention de la Ville d'Ottawa, 2001. En 1998, elles soulignent leur dixième anniversaire par la publication d'une anthologie Le Nordir. Dix ans de création et de réflexion en Ontario français, 1988-1998, choix de textes par Robert Yergeau. De 1988 à 1990, les Éditions du Nordir ont publié la revue de création et de réflexion Athmosphères fondée par Robert Yergeau faisant paraître 4 numéros, et de 1998 à 2000, les Cahiers Éthier-Blais, consacrés à l'écrivain Jean-Éthier Blais, faisant paraître 3 numéros. À ce jour, Le Nordir a publié près de 150 livres répartis dans les collections suivantes : Rémanence (roman, nouvelle et récit); Résonance (poésie); Rappel (théâtre); Roger-Bernard (essai), ainsi nommée en hommage à ce sociologue, dont le manuscrit De Québécois à Ontarois fut à l'origine de la fondation du Nordir, et dont les travaux ont marqué la vie intellectuelle canadienne-française. Il est décédé en juillet 2000, à l'âge de 55 ans; Actes premiers (auteur de moins de 30 ans ou auteur d'un premier livre); Père Charles-Charlebois (ouvrages écrits par des journalistes ou portant sur des sujets liés aux médias), ainsi nommée en hommage au fondateur du journal Le Droit d'Ottawa; BCF (Bibliothèque canadienne-française), dont l'objectif est de rendre disponibles à coût modique des œuvres importantes de la littérature canadienne-française; Débats actuels (sujets d'actualité). Les Éditions du Nordir ont publié et publient, notamment, les auteurs suivants : François Paré, lucie Hotte, Annette Hayward, Stefan Psenak, Andrée Christensen, Daniel Poliquin, Aurélie Resch, Margaret Michèle Cook, Pierre Raphaël Pelletier, Pierre-Paul Cormier, Paul-François Sylvestre, Denis Gratton, Roger Bernard, Linda Cardinal, Danielle Coulombe, Marco Dubé, Anne Gilbert, Yolande Grisé, Herménégilde Chiasson, Daniel Marchildon, Évelyne Voldeng, Doric Germain, Michel Ouellette, Patrick Leroux, Richard léger, Hélène Beauchamp, Joël Beddows et Robert Yergeau. Plusieurs livres publiés par les Éditions du Nordir ont été lauréats de prix littéraires, dont le prix du journal Le Droit pour Le travail et l'espoir de Roger Bernard, 1992 ; le prix Omer-Legault, 1988, pour De Québécois à Ontarois de Roger Bernard, 1993, pour Témoins d'errances en Ontario français de Fernand Dorais ; le prix de la Municipalité régionale d'Ottawa-Carleton, 1993, pour Petites fugues pour une saison sèche de Gabrielle Poulin, 1999, pour Il faut crier l'injure de Pierre Raphaël Pelletier (qui remporte également le prix du salon du livre de Toronto la même année) ; le prix du Gouverneur général du Canada, 1993, dans la catégorie « essai », pour Les littératures de l'exiguïté de François Paré, 1994, dans la catégorie « théâtre », pour French Town de Michel Ouellette, 2007, catégorie « études et essais », pour La querelle du régionalisme au Québec (1904-1931) d'Annette Hayward (également Prix Gabrielle-Roy la même année) ; le prix Émile-Nelligan, 1995, pour Les jours sont trop longs pour se mentir de Marlène Belley ; le prix Odyssée, dans la catégorie « théâtre», 2002, pour La fuite comme un voyage de Stefan Psenak ; le prix Trillium, 2003, pour Faux-fuyants, poésie, d'Éric Charlebois et Le testament du couturier théâtre, de Michel Ouellette, 2004, pour La distance habitée de François Paré (également Prix Victor-Barbeau de l'Académie des lettres du Québec, la même année). Sources : dossier d'offre de don.
Portée et contenu
Le fonds témoigne de l'ensemble des activités des Éditions du Nordir de 1988 à 2006 : notamment, la fondation de la maison, les livres publiés, les tirages des ouvrages, les prix reçus, la participation de la maison aux salons du livre, les livres donnés, la publicité, la réception critique, les revues Atmosphères et Cahiers Éthier-Blais. Il comprend, entres autres, de la correspondance, des rapports de lecture, des contrats et ententes, des communiqués de presse, des demandes de subventions, des recensions critiques, des épreuves de livres et des documents iconographiques et photographies.
Notes complémentaires
- Les cotes de documents sur autres supports : doc. particuliers, M205; doc. photographiques, Ph300.
- La reproduction, la publication, la diffusion et toutes autres utilisations de ces documents sont assujetties au droit de propriété de l'Université d'Ottawa ainsi qu'à la Loi sur le droit d'auteur.
- Répertoire numérique.
- 1 versement au 15 juillet 2011; aucun autre versement prévu.